Les Gros Manches ne renoncent jamais !
Souvenez vous, il y a quatre ans, ma toute première tentative de couture à partir d'un patron japonais se soldait par un échec cuisant, puisque je me retrouvais avec un patalon qui vrille et totalement importable. Sur le coup j'avais attribué ce ratage à un mauvais repérage du droit fil (franchement sur un tissu rayé, faut le faire), et j'étais passée à autre chose.
Ce mois-ci, je me suis dit que j'avais justement besoin d'un nouveau pantalon d'été et j'ai décidé de retenter ma chance avec le même modèle, riturn of ze revanche des Gros Manches staïle quoi.
Je me suis donc repenchée sur la feuille à patron, et c'est là que j'ai pu constater que lors de ma première tentative, j'avais tout simplement confondu le haut et le bas des pièces (qu'à l'origine c'est un patron de short), que je les avais prolongées dans la mauvaise direction et ensuite montées tête-bèche, tu m'étonnes John que ça vrillait bien à la fin...
Lecteur non couturier de ce blog, si tu ne captes rien à la phrase qui précède point d'inquiétude. La seule chose à comprendre c'est qu'à l'époque j'avais encore grosmanchisé grave et que c'est seulement maintenant que je comprends pourquoi, comme on dit, vieux motard que j'aimais.
Donc figurez-vous que, quand on ne prend pas les pièces à l'envers, ben ce pantalon (que au fait c'est le modèle 19 du livre 75) il est simplissime à réaliser ET à la fin il tombe impec, la preuve en image :
Ouais bon, porté on voit rien dans le miroir de ma chambre, donc je vous remets une photo pour avoir une meilleur idée de la bête :
Ouais bof, c'est pas terrible non plus en fait...
La poche plaquée avec l'étiquette maison
Le tissu c'est un coton plutôt épais et un peu extensible tissé en diagonale sur l'endroit (wikipédia me dit que ça s'appelle du serge). Je l'avais déjà utilisé pour une tunique de Porcinette mais il était un peu trop épais, par contre pour un futal c'est nickel.
Comme quoi, dans la vie faut jamais rester sur une mauvaise impression...