Un petit bilan textile de 2016
C'est une information qui ne date pas d'hier, mais comme beaucoup de couturières, j'ai quelques petits soucis dans la gestions de mes stocks de tissus (pour information, certains des coupons listés dans ce post datant de 2010 n'ont toujours pas été entamés...). À savoir que j'ai beau coudre, coudre, coudre, et n'acheter que le strict nécessaire (ou presque), bizarrement les quantités de tissus en réserve dans mon atelier ne cessent d'augmenter.
Donc en cette fin d'année, j'ai entrepris de faire un petit bilan des entrées et sorties textiles de l'atelier, histoire de comprendre ce qui posait problème. J'ai d'abord listé tous mes projets couture de 2016 (et le blog s'est avéré bien utile pour ce faire), et je suis arrivé à environ 16m20 de tissu consommés pour produire tout ça.
Ensuite j'ai listé tous mes achats de l'année :
- 2m50 de Liberty Poppy Rose pendant les soldes de janvier (entièrement utilisés pour cette robe, là j'ai été efficace)
- 6m de Liberty divers achetés lors de notre passage à Londres (dont 4m ont déjà été cousus, bien)
- 3m de Liberty achetés à un prix défiant toute concurrence chez Stragier pendant le black friday (je vient d'attaquer le coupon, on en reparle bientôt).
Outre le fait que je suis légèrement obsédée par le Liberty, on constatera que tout cela nous fait un total de 11m50, donc à l'aise Blaise, cette année j'ai bien cousu et mes stocks on diminués, youhouh sors le champagne !
Sauf que...
Sauf que c'est sans compter le superbe coupon de 6m de tissu africain rapporté du Congo par mon pote PP, et pan dans les dents ! 17m50 ! Rebouche la bouteille !
Et autant vous dire que 2017 ne s'annonce pas tellement meilleure sur le plan de la gestion des stocks, puisque j'ai d'ores et déjà fait l'acquisition de 4m de tissu (devinez voir lequel) lors des soldes Liberty.
Moralité :
- Je ne compte pas arrêter d'acheter du beau tissu, c'est comme les chaussures, c'est juste non négociable.
- Je ne compte pas non plus dissuader mes copains de m'offrir du tissu, non mais ça va pas bien la tête !
- Il semble donc que ma seule option pour ne pas finir noyée dans une mer de coupon soit d'accélérer la cadence en atelier, ok, ok, c'est bon, je m'y remets de suite alors...