RTGM, la colère
Vendredi soir j'étais complètement décalquée, et pour une raison que je ne m'explique toujours pas, je me suis forcée à regarder la cérémonie des César jusqu'au bout.
Chose que je n'avais pas du faire depuis 2011 (et le César de Sara Forestier pour son fabuleux rôle dans Le nom des gens), parce qu'il faut bien le dire, ce truc est long, chiant et interminable.
En 2020 c'était tout aussi long, chiant et interminable, sauf qu'en plus on a eu droit à un palmarès en forme de gros crachat à la gueule de toutes les féministes du pays, récompense pour un pédocriminel en cavale, absence de pour le film de Céline Sciamma qui est un chef d'oeuvre.
Résultat je me suis couchée en colère, levée en colère et j'ai ronchonné toute la journée. Heureusement pour moi, le soir c'était ciné-cloub féministe avec les copines (on a regardé le très reboostant We want sex equality en préparation de la grève des femmes du 8 mars), après quoi on a bu de la tisane en préparant la révolution et c'était bien réconfortant.
Conséquence de tout ça, maintenant mon projet de vie c'est de sillonner le pays au volant d'un vieux minibus, et chaque soir d'organiser une projection du Portrait de la jeune fille en feu dans une ville différente (éventuellement en alternance avec un Varda), pour que le monde entier découvre ce film extraordinaire.
Et sinon mon autre ambition dans la vie c'est de créer une bibliothèque de gifs entièrement consacrée à Adèle Haenel (je crois que je suis tombée amoureuse).
Et le meilleur pour la fin :