La rentrée des mini-manchottes
Hier matin Totorelle et Gruffalotte ont donc fait leur rentrée dans l'école de quartier (où pour information les enfants portent le masque quand ils se déplacent dans les couloirs, et peuvent l'enlever une fois assis à leur place, sachant qu'ils sont genre 15 par classe et bien espacé·e·s les un·e·s des autres). Le bilan actuel étant qu'elles ne comprennent strictement rien en classe (on s'en doutait un peu), ça saoule un peu Totorelle (qui en plus a été très impressionnée par le niveau d'anglais de ses petits camarades de classe, que à côté un sixième en France n'y comprend que dalle), beaucoup moins Gruffalotte, qui vit très bien le fait de répondre en français à tous les gens qui viennent lui parler en allemand (du moment que y'a des copains pour jouer avec elle à la récré, je crois que le reste elle s'en cogne un peu).... La contrepartie c'est que les bâtiments sont chouettes, la cour de récré est gigantesque et bien mieux équipée qu'en France (y'a un bateau pirate ET un araignée rendez-vous compte !), donc sur le long terme on devrait s'en sortir gagnants.
En plus le bateau pirate de la cour de récré s'apelle le Black Pearl, et ça c'est trop la classe.
La bonne nouvelle c'est que non seulement il y a une cantine, mais en plus elle est gratuite pour tous les enfants.
La moins bonne nouvelle c'est que l'école c'est de 8h00 à 13h30, après quoi il y a centre des loisirs (jusqu'à 18h tout de même). Sauf que l'inscription au centre des loisirs c'est plusieurs allez-retours de paperasse dont la secrétaire de l'école ne nous avait pas informés quand on a appelé la semaine dernière. Et d'ici là à ce que ce soit réglé (au moins deux semaines), on devra se relayer avec l'Homme pour récupérer les filles à 13h30 tous les jours (on va aussi un peu exploiter Porcinette, vu qu'elle ne fait pas sa rentrée au collège avant dix jours).
N'empêche quand je vois toute la paperasse qu'on a pu remplir en allemand depuis notre arrivée ici, je bénis le ciel que l'Homme et moi soyons tous deux germanophones, parce que ça simplifie tout énormément (notez qu'à la réflexion je suis pas sure que ce soit plus facile de s'en sortir en France sans être francophone).
Heureusement pour se consoler de toutes ces émotions, il y a une chouette boulangerie sur le chemin de l'école, et je suis prête à parier qu'ils vont nous voir souvent dans les mois à venir...