RTGM, c'est la guerre

Vendredi dernier je suis restée travailler à la maison.

Après le déjeuner, alors que je buvais pépouze mon café en cuisine, j'ai entrevu la queue d'un rongeur qui disparaissait subrepticement sous un placard. Immédiatement, j'ai mis en oeuvre une stratégie de gestion des problèmes qui a su faire ses preuves à de multiples reprises.

Le déni.

 

Malheureusement pour moi, cette stratégie n'a pas fait long feu, puisque quelques minutes plus tard, quand j'ai ouvert le placard sous l'évier, je suis tombée nez à museau avec une souris en train de baguenauder gaiement dans ma collection de sacs plastiques.

Inutile de dire que pour le déni ça devenait plus compliqué.

J'avais mollement commencé à réfléchir sur une stratégie pour expulser l'indésirable hors de chez nous et la renvoyer vers le jardin (où la population féline est telle qu'elle ne devrait pas faire long feu), quand samedi midi, notre squatteuse a tranquillement traversé le salon pour aller se réfugier sous le canapé.

 

Je veux bien être sympa avec les bestioles qui peuplent mon home sweet home, mais là y'a des limites.

Bon, là j'ai pris mon vélo et je suis partie au Leroy-Merlin, où j'ai fait l'acquisition d'une nasse pour attrapper la souris (et ensuite la servir en casse-dalle aux chats du jardin, c'est pas cruel c'est le grand cycle de la vie tout ça), que j'ai aussitôt mise en place (avec un morceau d'emmental) dès mon retour à la maison.

Bien entendu depuis la pose de la nasse, ma rongeuse domestique ne donne plus de signes de vie. Je ne sais pas si elle a décidé de faire profil bas ou si elle est partie squatter ailleurs et dans le doute je suis au taquet au moindre bruit suspect dans la maison. Quand je pense que cet été un des chats du jardin a tenté de taper l'inscrute chez nous, je vais presque finir par le regretter tiens.