RTGM, adieu Noël

J'avais dit que les #ChristmasRomCom c'était plus la saison, et puis vendredi soir j'étais claquée, alors je me suis enfouie dans le canapé et j'ai cliqué sur le premier film à popper sur ma page d'accueil Netflix. C'est tombé sur Un hiver plus doux/Fall into winter.

C'est l'histoire de Kerrie, qui a passé toute son existence dans un bled de l'Ohio à tenir la confiserie fondée par ses arrières grands-parents belges et qui n'aime vraiment pas le changement. Pas de bol pour elle, la voilà qui se retrouve avec un rouquin corporate et BG comme associé, qui n'a que le mot "bénéfices" à la bouche (mais on sait que c'est quand même un gars bien parce qu'il rend visite à son vieux papa qui vit dans la maison de retraite du bled).

Kerrie a l'air plutôt du genre fâchée avec la compta, donc à sa place je serais plutôt ravie qu'un type débarque pour faire des tableaux excel à ma place. Mais elle, elle est toute chonchon parce que elle aime pas changer des trucs.

Soit.

De toute façon, vous vous en doutez bien, au bout d'une heure trente de film, tout le monde aura trouvé une sens à sa vie.... et l'amuuuur.

L'ensemble est certes choupinet (et puis j'aime bien les tropes du genre "second chance for love" ça fait chaud à mon petit coeur de daronne), mais mou mou mou comme une vieux caramel oublié sur un radiateur. Scénario mollasson, musique soporifique, acteurs idoines, mais bon tout ça, passe encore...

Mais le problème principal, c'est qu'on a plein de scènes montrant Kerrie en train de fabriquer des chocolat dans son labo, et PAS UNE FOIS, elle ne s'attache les cheveux ou elle met des gants. Alors je sais bien que la charlotte c'est pas top pour les mises en pli, mais moi, même pas en rêve je goute ses chocolats, recette belge ou pas. #PayeTaGastro

Moralité : Un film qui manque singulièrement de prince, de chwal et de principes d'hygiène élémentaire.

15% sur l'échelle #PoC