Juin 2013 : Une robe d'été (enfin !)
Après deux mois d'interruption couturesque, j'ai enfin retrouvé le chemin de l'atelier pour achever une robe légère en viscose imprimée. D'un côté c'est un peu ballot d'avoir autant traîné, vu qu'en fait il restait moins de deux heures de boulot sur cette robe pour la finir; de l'autre, vu la météo qu'on s'est payé ces dernières semaines, c'est pas vraiment comme si j'avais eu énormément besoin de petites robes entre temps...
Il s'agit du modèle L de Jolies robes toutes simples, un ouvrage japonais traduit en français. Voui parce que quand j'ai commencé à coudre des modèles japonais il y a six ans, j'étais une warrior avant-gardiste. Mais depuis les éditeurs français ont du se dire qu'il y avait là une niche à investir et plein de bouquins de couture ont donc été traduits ces dernières années. Pour la couturière amatrice et non japonophone c'est un excellente nouvelle. En ce qui me concerne ça n'a pas changé grand chose à ma manière de procéder vu que je fais tout en me basant sur les crobards (de toute façon soyons honnêtes, je ne comprends jamais rien au texte d'explications qu'il soit en japonais ou en français).
Comme vendu par le titre du livre, ce modèle est effectivement facile à réaliser. Comme la taille n'est pas marquée, attention néanmoins à l'effet sac à patate pour le résultat final :
Le truc étant, comme pour ma robe étoilée, de la porter ceinturée :
ah ben là, tout de suite, ça va mieux...
Et donc sur moi ça donne ça :
Porté, ce modèle est très confortable et la viscose le fait bouger joliment.
Les lectrices (et lecteurs) de longue date les plus observateurs auront remarqué que le tissu imprimé est le petit cousin (mêmes motifs, autre jeu de couleurs) de celui qui servit jadis à faire ma blouse de kolkhozienne. Ce qui signifie qu'il trainait dans mes stocks depuis plus de quatre ans ; comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre (ceci est un message d'espoir pour tous les coupons de tissus inentamés qui patientent sagement dans mon atelier, un jour les gars, ça sera votre tour à vous aussi...)